La première instruction spirituelle donnée par Bhagavan Sri Ramana Maharshi à sa mère, à Pavala Kundru en 1899 : 

"L'ordonnateur contrôle le destin des âmes en fonction de leurs actions passées. Tout ce qui est destiné à ne pas se produire ne se produira pas, quels que soient vos efforts,. Ce qui doit arriver arrivera. Faites ce que vous pouvez vous ne pourrez pas l'arrêter.

C'est une certitude. La meilleure chose à faire est donc de se taire". 

(C'est ce qui est inscrit sur le panneau derrière nous, à l'entrée du petit temple d'Ardhanarishvara). 

ātma et ahaṃkāra sont sur un bateau, ātma tombe à l’eau, qu’est ce qui reste?

Il reste ātma.

Il n’y a toujours eu que la Conscience.

Vous vous incarnez dans le monde pour le découvrir.

Sri Sri Sri

Dans le vacarme et le tumulte de nos vies, le Silence est devenu aussi précieux que l’or.

D’ailleurs les marchands l’ont compris depuis longtemps, qui nous font miroiter les casques à réduction de bruit, les app. de diffusion d’un bruit blanc la nuit pour nous aider à trouver le sommeil, et les vacances au paradis du calme…

Mais n’en déplaise à ces derniers, tout ne s’achète pas en ce monde.

Le Silence appartient à tous, bien que peu s’y intéressent réellement. Le Silence est contenu dans la musique du bourdon du Tanpura, contenu dans la musique indienne sacrée. C’est un état que l’on expérimente avec plus ou moins de bonheur dans la méditation. C’est un moment suspendu entre deux pensées catapultées dans nos mentals obscurcis et hyperactifs. C’est un rayon de lumière éblouissant qui soulève notre âme aux cimes de la plénitude. C’est l’essence même de ce que nous sommes, en Vérité.

Chaque fois que nous chantons et faisons chanter un groupe dans la pratique du Yoga de la Voix telle que nous l’avons développée depuis plus de vingt ans, cet état merveilleux et si simple apparait comme une évidence au cœur de chacun. Un repos, un jaillissement de l’Être, une reconnexion à ce qui Est, juste un bain de Silence. Contenu en chacun de nous et accessible à volonté, c’est un moment hors de l’espace et du temps, et qui n’a pas de prix.

Nathalie

Avant de croire en ce que l’on voit, il faut voir si ce que l’on croit est fondé. Seule, la Connaissance de Soi, par l’expérience directe de la Vérité, le permet. Le yoga n’est pas une superstition et ce que le yogi voit, il le voit avec l’œil de la Connaissance. Ce n’est pas l’œil qui voit, mais Cela qui voit l’œil qui voit. 

Nous n’avons pas besoin de croire que nous existons. La Conscience est une évidence. Il faut le voir pour ne plus croire que nous sommes le personnage du mental. Le sens du mot sanskrit « rishis » en référence aux sages antiques de l’Inde est sans ambiguïté : «  le voyant, celui qui voit la Vérité de l’être ».  

Avant de croire ce que l’on voit, sortons de nos aveuglements. 

Adam.

La TransFORMATION Yoga de la Voix

FORMATION  +200 HEURES / +300 HEURES / PROFESSORAT

Approcher le Silence par la musique et le chant sacré indien ॐ  

La TransFormation Yoga de la Voix propose une démarche de transformation personnelle et d’évolution par la voix et la vibration. Elle poursuit le but du Yoga (la connaissance, ou l’éveil à notre véritable nature), en s’appuyant sur les enseignements traditionnels de l’Inde, ainsi que sur des connaissances contemporaines.

Il s’agit d’une méthode éprouvée depuis des millénaires, mise au point en Inde, actualisée pour l’occident depuis 2004 par Adam S. Callejon et Nathalie Nichanian, qui permet de :

• développer et raffiner l’écoute
• ouvrir, renforcer et ajuster la voix
• chanter avec confiance
• oser chanter seul.e devant un groupe
• accéder à l’espace infini de Silence et de Paix intérieure

En suivant cette formation vous allez : 

• apprendre à accorder et jouer le Tanpura et à y poser la voix
• intégrer les bases de la musique indienne 
• comprendre et apprendre à chanter quelques Râgas
• frapper un rythme simple et comprendre le système rythmique de la musique hindoustanie
• chanter des mantras sacrés sur des mélodies indiennes originales composées pour le Yoga de la Voix
• Pratiquer et apprendre des méditations sonores
• installer votre sadhana personnelle (pratique soutenue) en étant accompagné.e
• Et surtout, élargir votre conscience, affiner, polir, transformer votre être par la magie et la maitrise des vibrations qui établissent un espace particulier de détente, de profondeur, de transcendance.

Pour ceux qui animent déjà des cercles de chant ou des kirtans, vous vous sentirez plus libre, plus solide, et légitime, en vous appuyant sur cet enseignement authentique et structuré.

La méthode d’apprentissage est simple et efficace ; elle découle de la tradition millénaire de l'Inde et favorise la compréhension progressive de cet univers fascinant et secret de la musique classique indienne, en relation avec le Yoga et les Mantras.

Le chant sacré de l'Inde est la pièce maîtresse qui vous révèlera le tableau plus vaste du yoga.

La voie de la Réalisation avec la musique hindoustanie

Déesse et dieux de l’Inde sont associés aux instruments de musique. Sarasvatī joue de la Vina, Vishnu souffle dans sa conque, Śiva fait vibrer son damaru, Kṛṣṇa charme avec sa flûte et Narada le messager céleste sillonne l’infini en égrenant son tanpura.

Ceci pour nous signifier que le son est à l’origine de toutes choses, visibles et invisibles, grossières et subtiles. Le champ unifié de la physique quantique vibre dans le chant unifié des vénérables ancêtres de la Terre qui ont ouvert la voie solaire, entendu le son de la lumière et vu la lumière dans le son.

L’antique musique Gandharva qui a traversé les siècles est devenue aujourd’hui « musique classique indienne ».

Bien qu’elle ait principalement évolué vers le divertissement, cette dernière puise sa sève créatrice des immortelles racines originelles. 

Dans la cosmogonie indienne, qui est fondée sur Réalité suprême, la śakti, (aspect dynamique du Brahman indifférencié) met en mouvement l’univers qui se manifeste au mental avec le son, nād.  

La Connaissance des Sages, issue de l’expérience spirituelle, a donné de nombreuses étoiles resplendissantes dans la nuit du monde : la science des vibrations (spandam) en fait partie.

Cette science, véritable Connaissance révélée aux Rishis védiques dans leurs suprêmes méditations, et léguée par eux aux humains, inclut les sons primordiaux, les bija-mantras, les mantras, les hymnes, la langue sanskrite et la musique. 

... suite de l'article à paraître dans le prochain numéro d'Infos Yoga

Chandra signifie "brillant et éblouissant" en sanskrit. Chandra est, en Inde, le dieu de la lune. 

Après le Soleil, la Lune, unique satellite de la Terre, est l'objet le plus lumineux dans le ciel. Cependant, elle n'émet pas de lumière propre, elle agit comme un miroir qui reflète la lumière du Soleil.

C’est pourquoi la Lune et ses phases revêtent une telle importance pour nous, habitants de la terre.

Selon l'astrologie, la lune a une influence significative sur la psychologie, les sentiments et les attitudes d'une personne. Nos désirs individuels les plus profonds, nos comportements et réflexes de base et notre subconscient sont tous représentés par la Lune.

La Lune est aussi liée à la maternité (l’enfant intérieur) et à la force féminine en général. Elle est sensible, empathique et réfléchie. Elle représente nos impulsions intuitives et immédiates, ainsi que nos processus mentaux et émotionnels.

Quand la lune est pleine, sa face tournée vers la Terre est entièrement éclairée par le Soleil. Son influence avive les émotions, la sensibilité, la douceur, l'imagination : elle peut aussi nous rendre lunatiques, émotifs et hypersensibles.

Chanter ou réciter le  Chandra gāyatrī mantra  favorise l’équilibre mental et harmonise notre énergie, qui peut se trouver bouleversée par la force de la pleine lune. En nous donnant une meilleure stabilité, cette pratique adoucit également la dépression, les soucis et les tensions.

Pourquoi ce mantra s’appelle aussi gāyatrī ?

(je croyais qu’il n’y avait qu’un seul gāyatrī Mantra)

Celui qu’on désigne familièrement par gāyatrī mantra, le plus connu, devrait en fait être nommé Sāvitrī gāyatrī Mantra, car il invoque le soleil (métaphore de la conscience). Il est tiré du Rig-Véda, III, 62, 10. et est considéré comme le plus sacré des Veda. Il est dit que c’est le Rishi Vishvamitra qui l’a composé dans sa forme actuelle. 

En l’occurrence, le terme « gāyatrī » se réfère au mètre du mantra, sa forme de vingt-quatre syllabes (3 fois 8). Cette forme est commune à de nombreux mantras, dont le Chandra gāyatrī mantra, se référant à la Lune (qui est un nom masculin en sanskrit).

En général, les mantras suivant ce mètre (gāyatrī chandah) transmettent une invocation à une divinité, une force de cet univers, en trois parties (de 8 syllabes) : 1. Méditons sur…(la divinité ou la force), 2. Puisse-t-il nous accorder un intellect supérieur, 3. Puisse …(la divinité ou la force) illuminer et éclairer notre esprit.

Ces mantras permettent de nous connecter directement à la force invoquée, en vue d’un bénéfice spirituel.

On se retrouve pour chanter à la Pleine Lune ?!

Nous avons enregistré plusieurs chants pour se relier à l'énergie de la Lune, pur en faire un programme disponible immédiatement, où que vous soyez (avec une connexion internet ;-)

"Mananāt trāyatē iti mantrah" est la définition du mot mantra en sanskrit.

La répétition soutenue (Mananāt) de ce qui protège (trāyatē) de toutes les difficultés découlant de la servitude ou des cycles de la naissance et de la mort est appelée mantra. Depuis des temps immémoriaux, les mantras et leurs pouvoirs sonores ont été une puissante source de bien-être pour la création entière. Les mantras trouvent leur origine dans le son primordial OM qui est le son de la création. Les sages ou les voyants qui ont étudié et revisité ces mantras pour gagner en sagesse ont découvert la science qui se cache derrière ces mantras. Cette science, lorsqu'elle est mise en pratique, supprime tous les obstacles à la croissance, élimine toutes les souffrances, élève le sādhaka ou praticien en sagesse, et catalyse le processus de réalisation et de concrétisation des objectifs fixés pour et par chaque être spirituel prenant une forme humaine.

[Ancient Science of Mantras – Wisdom of the Sages - Om Swami, 2017]

Un arrêt imprévu au bord de la route, devant l’échoppe d’une famille d’enfileurs de perles (fabricant de malas), une conversation inopinée et toute en synchronicités avec Sharada, qui démarre avec l’observation d’une petite fille indienne touchante, absorbée dans la contemplation du téléphone mobile de maman… et continue sur Sri Vitthal, une incarnation de Vishnu. 

Le quotidien de Tiru…

Et soudain, un livre atterrit dans mes mains, qu’elle avait par hasard dans son sac : le chapitre 12 de la Bagavad Gîta traduit et commenté en Marathi (et en anglais, par ses soins) !

Il n’en a pas fallu plus pour qu’Adam affûte sa gîtar et compose un exquis petit kirtan sur un sutra choisi. En marathi, donc (la langue du Maharashtra, un état plus au nord).

Célébrons la naissance de Dnyaneshwari, notre premier chant en Marathi, à découvrir bientôt !

Vous aimez chanter dans les kirtans ? Sentir votre voix et tout votre être vibrer à l’unisson des cercles de chants sacrés ? 

Vous avez vécu une expérience inoubliable, évidente de bien-être et d’unité à la fin d’une séance de yoga en chantant le Aum final ? 

Les bhajans vous apaisent et vous détendent, vous reconnectent à votre vérité essentielle ? 

Venez approfondir l’expérience cet été, dans une retraite de musique et chants sacrés de l’Inde, mantras en sanskrit et science des vibrations, avec la méthode du YOGA DE LA VOIX créée et diffusée par Adam & Nathalie depuis 20 ans.

Vous apprendrez à poser votre voix sur les chants ancestraux du Yoga et les mélodies harmonisantes des ragas indiens, et vous résonnerez à l’unisson des autres voix. Vous cultiverez la confiance de chanter pour vous relier, vous baignerez en immersion dans les mantras révélés, répétés depuis des millénaires par les humains sur la terre, vous sentirez palpiter le coeur universel au centre de votre propre coeur, dans un sentiment éclatant et lumineux d’unité et d’amour…

✨🕉☀️

Avant de se retrouver dans cette vie, Nathalie était enseignante de Hatha Yoga, et Adam auteur-compositeur, versé dans l’étude de la spiritualité et la pratique de la méditation.

Naissance et renaissance

C’est notre amour de la musique hindoustani qui a favorisé notre rencontre lors d’un stage de chant Dhrupad avec Yvan Trunzler. Nous avons étudié ce style de chant pendant plusieurs années, en France, puis complété l’étude en musique instrumentale (esraj) avec Pandit Barun Kumar Pal, un disciple et proche du grand Ravi Shankar. Nous avions tous les deux un élan commun pour Mère et Sri Aurobindo et pour les Maitres authentiques indiens tel que Chandra Swami, Maharishi, Ramana Maharshi, swami Sivananda.

Nathalie : Le Dhrupad est une forme très épurée de la musique indienne, une des plus anciennes qui ait su garder son authenticité avec la transmission au fil des siècles. il nous évoque les vagues vocales du Sama Veda. L’intérêt dans notre voie de yoga par la musique c’est la conjugaison vibration et Silence ; le Dhrupad est idéal pour vibrer tout en caressant le Silence. Les alap sont magnifiques de force tranquille.

Adam : Mon premier concert live de musique indienne en tant qu’auditeur, un duo chant et tabla, fut une véritable révélation, un genre de transcendance musicale, ce chant manifestait ma propre sadhana. Il vibrait en surface, mais surtout en profondeur, dans le temple intérieur. Cette musique m’a invité à pratiquer le Yoga avec elle.

Au cours de mes recherches, je me suis aperçu qu’il y avait effectivement un Yoga ancien appelé Gita Marg, la voie de la réalisation avec la musique Gandharva, héritage des Rishis védiques et source de la musique classique indienne d’aujourd’hui.

Nous nous sommes intéressés à cet aspect de la Source, pratiquer la musique comme un Yoga, revenir dans le cœur, sortir de l’agitation mentale, cultiver le lien spirituel en vibrant. Nous avons développé une méthode pratique et pédagogique de Yoga de la Voix au fil des ans. Nos chants sont des méditations sonores qui révèlent et célèbrent le Silence de l’être.

Nathalie : Le Yoga de la Voix s’appuie principalement sur le raga et les mantras d’éveil en sanskrit : en cela, il diffère du Nada yoga. Bien que nous ayons étudié les raga avec sérieux, la performance n’est pas pour nous le sujet principal. Ce qui nous intéresse c’est de partager l’apaisement, rendre à la vibration son sens d’énergie et nous ouvrir à d’autres valeurs de connaissance de la Réalité, de la Conscience.

C’est en réponse à la demande d’approfondissement des pratiques, formulée par certains participants fidèles, que nous avons fondé notre école et proposé des stages spécifiques, des vidéos en ligne et une trans-formation de professeurs.

Il est dit que lorsque le chant védique, jusqu'alors psalmodié assez simplement sur quelques notes, fut agrémenté de nuances et d’ornements, le kirtan vint au monde.

La musique et l’expérience religieuse sont étroitement liées dans la spiritualité de l’Inde. L’Être suprême peut être révélé dans toutes ses formes, jusqu’à son Silence, par les mantras et les sons mélodieux des râgâ.

Les textes fondateurs du Yoga le clament : Le Sacré est en nous. Le Kirtan est un joyau du bhakti yoga, une pratique de dévotion par excellence, un chemin direct où la réalisation spirituelle ne nécessite pas d’intermédiaires. La foi, la conviction en sont le moteur. Depuis la nuit des temps jusqu’à aujourd’hui chez les Sages, ce type particulier d’offrande lyrique a toujours été comparée à une voie royale pour l’esprit simple et le cœur pur. 

Le pouvoir spirituel du chant permet à celle ou celui capables de s’effacer de la surface du monde, d’apparaitre de toute son âme dans la transcendance et de vivre une histoire d’amour avec Dieu. 

Traditionnellement, le support utilisé pour accompagner le kirtan est la musique classique indienne  basée sur les râgâ (mélodies) et le taal (rythmes). La musique védique, appelée “gandharva” était jouée dans les temples, lors des rites et des célébrations. Si la puissance des mantras est admise aujourd’hui en Occident, le pouvoir de la musique spirituelle indienne est souvent négligé, on ne connait bien souvent que son aspect savant, esthétique.

Le sanskrit, les mantras et les râgâ sont les sujets principaux de la science des vibrations issue des Veda. Dans l’école du Yoga de la Voix, les chants à l’étude sont composés dans les règles de cette connaissance subtile, l’objectif principal étant de partager l’héritage vivant et fabuleux des Rishis, de nous ouvrir à leurs flamboyants secrets et de vibrer avec l’univers.  

Le Kirtan qui s’est développé dans les grandes traditions bhakti de l’Inde est chanté en groupe dans un style d’appel par une voix qui formule la phrase mélodique du mantra suivi d’une réponse de cette même phrase par l’assemblée présente. Simples ou élaborées, les vibrations conjuguées des mots et de la mélodie nous attirent hors du vent des pensées, là où l’Essence de l’être demeure. 

Il s’ensuit un apaisement, un ressourcement, une revitalisation des enveloppes corporelles et des expériences transcendantales. Le plus important dans cette pratique de l’abandon c’est bien sûr l’attitude respectueuse, la conscience accordée à ce moment intemporel, la sincérité du recueillement. Il faut laisser nos exigences habituelles du droit à la jouissance des sens au vestiaire, et s’unir, pas seulement entendre et répliquer, mais rentrer en profondeur dans l’essence du sens des mantras, et s’envoler très loin dans le ciel d’harmonie pour rencontrer l’être. 

Qu’est-ce qui se dit dans la vibration de l’âme? Qu’est-ce qui se cache derrière l’émotion d’amour pur?

Ne sois pas celui qui chante, sois le rayon qui revient au soleil et vois comme la musique, telle une aube enchantée, étend sa lumière vibrante jusqu’aux lisières de l’Un connu, caressant le Silence d’une extase dorée.

© Adam S. Callejon, 03/3022 ✨🕉️ 

 Faites de la Lumière !

En novembre, l’hémisphère nord s’enfonce dans les ténèbres, les jours raccourcissent, c’est surement pour cela que les peuples du monde célèbrent la Lumière (intérieure) à ce moment-là !

A cette occasion, nous vous offrons une réduction de 10% sur le stage en Inde qui aura lieu en avril prochain. La date est symbolique, vous avez jusqu’au 13 décembre prochain (la Sainte Lucie, qui marque le début des jours qui rallongent) pour en profiter...

Voir la page de présentation du stage en Inde

Nous voyons depuis quelque temps surgir sur la toile de nouvelles propositions d’ateliers, de cours dénommés « Yoga de la voix », indépendants de notre programme et de son contenu, et c’est tant mieux.

Cependant, nous tenons ici à clarifier les choses pour éviter les douces confusions. En ce qui nous concerne, le YOGA DE LA VOIX a été officiellement créé en 2004 et nous avons décidé de l’appeler ainsi pour le différencier du Nadayoga, son noble frère. 

En théorie, nous utilisons les bases de la musique classique indienne (nord), sur lesquelles viennent danser et c’est important, les préceptes et les textes du Vedanta, des Vedas. C’est une farandole sacrée, un Yoga intégral avec Bhakta, la compassion, Jnana, la connaissance juste, Dharana, la contemplation, Dhyana, la méditation et le Haha yoga (postures) qui favorise l’enracinement. Un type de yoga similaire existait autrefois sous le nom de Gita Marg, la voie de la Réalisation avec le chant. 

Autre point important, le YOGA DE LA VOIX se transforme. Il évolue au fil du temps, dans son propos musical et philosophique, avec un apport constant de nouvelles compositions originales (reliées à la science des raga) et de mantras spécifiques, tirés des textes sacrés de l’Inde (et reliés à notre étude présente). Cela permet d’ouvrir de merveilleux tiroirs (sans fonds) sur la métaphysique non dogmatique indienne, de se nourrir des trésors cachés et d’établir une relation intime avec les vibrations et le Silence. Ce silence d’or et pourtant, il réveille.

Notre yoga grandit aussi avec l’expérience du recul face au vent du mental, ce qui donne une autre approche de la vie. En effet, c’est un recul qui nous rapproche du centre (cela fait penser à l’adage : reculer pour mieux sauter). Ceci met le point (bindu) sur une question intéressante :

Quelle musique de tous les instants faisons nous chaque jour avec notre corps instrument?

Enfin, le Yoga de la voix évolue encore avec les rencontres répétées de maitres spirituels authentiques, de ceux qui ravivent le feu intérieur et qui inspirent de nouveaux élans (pour mieux sauter).

C’est donc un yoga pratique à part entière, une technique de détente profonde certes, mais surtout une voie vers l’Essentiel qui se partage dans la joie.

Salutation à votre Soleil.

Adam et Nathalie

Très bien situé dans le sud de New Delhi, sur l'avenue Sri Aurobindo Marg, cet ashram est la seule "branche" officielle de l'ashram que Sri Aurobindo a fondé à Pondichéry dans les années 1920, et qui s'est développé sous la guidance bienveillante de La Mère (Mira Alfassa). 

Il a été crée par Surendra Nath Jauhar (1903-1986), un combattant de la liberté (Freedom Fighter) et disciple de Sri Aurobindo, avec l'accord de la Mère. Aujourd'hui c'est une de ses filles, Tara-di, qui continue de diriger la vie de cette communauté spirituelle.

L'ashram a été entièrement refait il y a une quinzaine d'années, et offre à présent des chambres et locaux confortables aux résidents permanents, étudiants à long et moyen terme, etc..

Il abrite toutes sortes d'activités (centres d'éducation, centre de Soins Holistiques, ateliers artisanaux, librairie,...), et notamment la Mother's School, qui est un des collèges de Delhi les plus réputés.

Il continue de régner malgré tout à l'ashram une atmosphère légèrement surannée, hors du temps et des considérations de la vie moderne...

L'ashram organise de nombreux stages (camps) sur des sujets spirituels ou des pratiques ayant trait au Yoga. Attention toutefois, les places sont vites remplies.

En tant que visiteur, on est tenu de respecter le règlement de l'ashram, notamment les horaires, le silence, les diverses activités collectives comme la méditation du soir, etc... On peut assister presque tous les jours à un cours de hatha-yoga gratuit.  Tout est détaillé sur le site de l'ashram (en anglais).

avantages : expérimenter la vie d'un ashram lors d'une étape dans la capitale, et trouver, malgré l'agitation de la grande ville, un peu de sérénité et de calme, dans le grand parc qui entoure les bâtiments, ou dans le spacieux hall de méditation.

Il existe une petite supérette à l'intérieur de l'ashram, ou l'on peut se fournir en divers produits venant de l'ashram de Pondichéry, ainsi qu'en produits de première nécessité (alimentation, droguerie... et même tapis de yoga antidérapants !).

Pour séjourner à l'ashram, il faut en faire la demande en ligne sur le site (le plus tôt étant le mieux, car la guest-house est souvent pleine) : www.sriaurobindoashram.net

Un bel ashram récent au coeur de Rishikesh, surplombant le Gange, fondé par swami Atmananda (disciple de Chandra swami). 

On ne peut pas résider dans cet ashram monastique inter-religieux, mais l'ashram offre gracieusement l'accès aux séances de Hath-Yoga le matin, de méditation, le soir, et aux satsangs lumineux de swami Atmananda sur l'Advaita Vedanta tous les jours (sous forme de conférence, en anglais).

• Les avantages : La rencontre avec swami Atmananda est toujours marquante. C'est un véritable érudit, issu d'une lignée authentique, qui a le don d'exposer les notions parfois complexes de la philosophie pratique du Vedanta de façon limpide, et non dénuée d'humour ! (C'est vraiment appréciable à Rishikesh où le "tourisme spirituel" s'est beaucoup développé ces dernières années, si bien qu'il est difficile de s'y retrouver.).  Simple et très accessible, il est né en occident et parle aussi français, ce qui permet un dialogue direct.  

ajatananda.org

Un ashram au bord de la rivière sacrée Yamuna, très isolé, aux pieds des montagnes, et dédié à la méditation (4h par jour). La présence forte, bienveillante et rayonnante de Chandra swami est un cadeau inestimable...

L'ashram est plutôt isolé, à l'extérieur d'un tout petit village et en dehors des circuits touristiques, et y accéder demande déjà une certaine volonté (mais enfin  ça reste très faisable, surtout si vous voyagez en taxi !). Choisir d'y séjourner implique d'être prêt à s'absorber totalement dans la vie et les habitudes de l'ashram (ce n'est pas un club de vacances). Il est préférable d'avoir déjà une approche de la méditation et du Yoga Vedanta. 

Quelques français résident sur place, toute ou partie de l'année.

• Routine quotidienne : 4 heure de méditation réparties dans la journée (ça commence à 4h30 le matin), en fin de matinée satsang avec Chandra swami (sessions de questions/réponses spirituelles, par écrit (car Chandra swami ne parle pas), en anglais. Traduction en français), 1h ou 2h de Seva (participation aux tâches quotidiennes) est demandé ; pas de Hatha-Yoga. 
• Prévoir au moins une semaine sur place, car il faut un peu de temps pour s'habituer à la routine et bien profiter de la profondeur des sessions de méditation, dont la majorité se font en présence de Chandra swami.
• Les avantages : une plongée en profondeur auprès d'un maître authentique, et l'occasion d'entendre ses réponses aux questions spirituelles qui lui sont posées, inépuisable source d'inspiration et de réflexion pour chacun. Chaque question est lue en anglais, puis traduite en français (et éventuellement hindi), puis swamiji répond longuement et majestueusement, par écrit. La réponse est également lue en anglais, puis traduite en français.

Une fois sur place, vous n'aurez pas forcément l'occasion d'aller à la toute petite ville proche, Vikas nagar,  pour acheter vos produits de base, mais il existe un petit commerce dans l'enceinte du dispensaire, contigue à l'ashram, ou vous pouvez faire vos achats de première nécessité.

Depuis la création du site internet de l'ashram, relativement récente, il faut faire sa demande de résidence en ligne.

www.sadhanakendra.org

L'ashram Aurovalley (dédié à l’enseignement de Sri Aurobindo et La Mère), se trouve dans un site préservé aux pieds des Himalayas, en pleine nature et tout proche du Gange. L'endroit est assez isolé, à 3 km du village de Raiwala.

• Routine quotidienne : 1 heure de méditation matin et soir, en fin de matinée satsang avec swami Brahmdev (sessions de questions/réponses spirituelles, en anglais), et 1 à 2 séances de Hatha-Yoga quotidiennes. Selon la durée de votre séjour, il vous sera demandé de participer aux divers travaux quotidiens (Karma Yoga).
• Prévoir au moins une dizaine de jours sur place, pour vous imprégner de l’atmosphère paisible et de la vie de l’ashram, et éventuellement visiter des lieux spirituels remarquables de la région et notamment les villes saintes de Rishikesh et Haridwar, toutes proches et facilement accessibles en taxi pour la journée.
• Les avantages : relativement au calme, un très beau parc bien entretenu, des chambres confortables avec salle de bain dans le nouveau bâtiment du World Temple, une discipline assez souple et adaptée aux occidentaux. Et bien sûr, la présence authentique et puissante de swami Brahmdev, le fondateur de l'ashram !

Attention, à ne pas confondre Aurovalley Ashram avec la Cité d'Auroville, fondée par Mère dans les année soixante sur une inspiration de Sri Aurobindo, qui se situe au sud de l'Inde et proche de Pondichéry. (Auroville sera l'objet d'un article ultérieur)

www.aurovalley.com