Les percussions dans la musique indienne représentent un monde à part, avec ses langages, ses cycles rythmiques savants et délicats, servis par des instruments variés, mais qui, tous, disposent de deux supports, aigu et basses, pour encadrer et rehausser la musique (ou le chant) du soliste.
Les langages et les variations sont propres à chaque tambour, pour rendre les cycles rythmiques les plus alambiqués.
Les Tablas sont actuellement les tambours les plus connus et les plus utilisés dans la musique classique indienne, en accompagnement du soliste. Ils permettent une virtuosité époustouflante, brillante, qui met en valeur la ligne mélodique. C'est pourquoi cet instrument est si populaire aujourd'hui.
Amir Khusrau, fondateur de la Delhi gharânâ (XIVe siècle), en serait l’inventeur. On raconte aussi qu’un jour un musicien hors de lui fit tomber son pakawaj (tambour cylindrique à deux faces) par
terre. L'instrument se cassa en deux, faisant jaillir l’idée du tablâ.
Le Tablâ se compose de deux fûts : Le Dâyan : tambour mâle aigu, côté droit, fait en bois recouvert de peau, avec une pastille centrale particulière ; et le Bâyan :
tambour grave, femelle, côté gauche, en cuivre ou laiton, recouvert de peau.
Les peaux sont frappées avec le bout des doigts, les phalanges, la paume de la main. Le tabla est un tambour qui parle. Les sonorités, les frappes sont multiples et forment un langage complexe.
Comme pour tous les instruments de la musique classique indienne, l'apprentissage du tablâ nécessite la présence d'un maitre confirmé qui transmettra oralement les bhôls (les phrases rythmiques
vocalisées correspondant aux frappes du tablâ).
Le Pakhawaj accompagne traditionnellement la musique et le chant Dhrupad, qui sont issu de la plus ancienne tradition classique de musique indienne. Le son profond et brut de l'instrument nous relie à la puissance antique et tellurique de la musique.
Il s'agit d'un tambour cylindrique à deux faces, l'une aigue et l'autre grave, qu'on cite parfois comme l'ancêtre du Tablâ. Tout comme celui-ci, il est accordé à la tonalité de l'instrument (ou de la voix) qu'il accompagne.
Les frappes du Pakhawaj ont des noms spécifiques, un langage un part, différent de celui du Tablâ, et des "phrases" très complexes.
Il existe une infinité d'instruments considérés comme plus "populaires" (mais non moins virtuoses) qui accompagnent les musiques et chants dévotionnels (kirtans, bhajans...) dans les différentes régions de l'Inde. Leurs sonorités sont souvent moins nuancées, plus accrocheuses, et sont destinées à entrainer le public dans le chant ou la transe.
© Artothem Ces textes originaux sont issus de nos recherches et de notre travail. Merci de les respecter et de ne pas les réutiliser.
ECOLE DU YOGA DE LA VOIX Nathalie et Adam
# Tél. +33 761 43 73 49 # Nous contacter
RECEVOIR NOS INFOS PAR EMAIL (Bliss-Lettre |
LA BLISS-LETTRE : Cliquez ci-dessus pour vous inscrire et recevoir nos infos, bons plans, extraits musicaux, avant-premières... (confidentialité respectée) |
"La musique d'Adam élève l'esprit et ouvre le coeur, la pédagogie de Nathalie et son attention nous permet d'entrer dans un chant sacré et savant comme si il était nôtre depuis toujours. Je ressens encore cette joie qui nous a accompagné tout le week end."
anaik (28 septembre 2012)